Les spécialités culinaires du sud du Japon
Kyushu en sucré-salé
La cuisine japonaise recèle de nombreuses particularités régionales. Petit tour de ces spécialités culinaires du sud du Japon, sur les îles de Shikoku, Kyushu et l'archipel d'Okinawa.
Le sud du Japon, et notamment l'île du Kyushu, est une région à part entière, aux traditions culinaires différentes de celles du reste de l'archipel notamment du fait de l'influence qu'eurent les colons et autres étrangers sur l'île (qui ne toucha pas le reste du Japon).
Découvrons donc la gastronomie du sud du Japon !
Un château gourmand en Kyushu
Première curiosité apportée par les marchands portugais, le castella du Kyushu (カステラ), cake spongieux dont la forme évoque les châteaux typiques du Portugal. Ce dessert à base de sirop de malt ou de miel figure parmi les omiyage (souvenirs de voyage) incontournables à rapporter de Kyushu.
Autre influence, chinoise cette fois-ci, le champon. Apparu à l'ère Meiji pour contenter l'estomac des étudiants chinois, ce plat rappelle le ramen à ceci que les nouilles sont directement cuites dans le bouillon. Le hakata ramen, spécialité de Fukuoka tire son originalité de son bouillon élaboré à partir d'os de porc appelé tonkotsu.
Shikoku ou le poisson roi
Sur l'île de Shikoku, la bonite est un met très prisé. La région de Tosa propose comme plat typique le tataki. La bonite est alors servie en tranches, grillées à l'extérieur et crues à l'intérieur accompagnées d'une sauce à base d'agrumes japonais, le ponzu.
Cette fois-ci à base de thon et spécialité de Kagawa, le sanukidon ne s'est que très récemment illustré à travers la pays. Sa version simplifiée allie udon et bouillon d'algue assaisonné de sauce soja.
Okinawa : quand la nourriture devient cure médicinale
Les bienfaits de la cuisine d'Okinawa viendraient de trois ingrédients principaux : les algues, le porc et le tofu.
Le champuru consiste en un assortiment de légumes, de viande de porc et de shimadofu, un tofu spécifique à Okinawa restant ferme à la cuisson. La version la plus célèbre de ce plat ? Le goya champuru, au goût amer dû à l'utilisation du goya, courge emblématique de l'île.
Inscrit depuis 2013 au patrimoine culturel immatériel de l'humanité, le washoku (ensemble des savoir-faire culinaires) témoigne de l'importance accordée à cet art de vivre et de la vitalité de la gastronomie japonaise.