Passeport ou visa pour partir au Japon ? パスポートとビザの違いとは ?
A chaque type de séjour son document approprié
Études, travail ou simple voyage touristique, les raisons de partir au Japon peuvent être diverses et variées. Tout comme les documents nécessaires pour y parvenir ! Dans quel(s) cas le passeport européen ne suffit-il plus ? Quels sont les visas auxquels les ressortissants français ont droit pour entrer sur l'archipel ? Vivre le Japon dresse aujourd'hui un petit bilan pour y voir plus clair.
Le passeport : l’allié des courts séjours au Japon
Que ce soit pour y apprendre la langue ou pour découvrir l’archipel, le passeport français suffit pour voyager moins de 90 jours auJapon. Ce dernier devra alors être en cours de validité, et son possesseur devra impérativement respecter les conditions suivantes : s’engager à n’exercer aucune activité rémunérée sur le territoire japonais pendant toute la durée de son séjour et justifier d’un vol retour dans son pays d’origine
A noter que les passeports non biométriques sont également recevables pour voyager au Japon s’ils sont en cours de validité, et que la période limitée de 90 jours s’applique également aux ressortissants belges, italiens, anglais et espagnols.Les détenteurs d’un passeport belge sont quant à eux un peu plus chanceux, puisqu’ils peuvent séjourner sur l’archipel sans visa pendant une période inférieure ou égale à 180 jours.
Le visa : l’indispensable pour séjourner au Japon plus de 90jours
Que vous veniez y faire le tour du pays à vélo ou y perfectionner vos kanji, la demande de visa sera obligatoire si vous comptez rester sur l’archipel japonais plus de 90 jours(ou plus de 180 jours pour nos amis suisses). Cette dernière devra alors se faire à l'Ambassade du Japon àParis, aux consulats généraux de Marseille et de Strasbourg, ou au bureau consulaire de Lyon, et devra être conforme à l’objectif visé du voyage.
En effet, à chaque type de séjour son visa approprié ! Visa étudiant pour les échanges universitaires ou les séjours linguistiques de plus de3 mois, visa "travail"pour les étrangers exerçant leur profession sur le sol japonais, visa culturel pour les personnes désireuses d’apprendre un art traditionnel, ou encore visa vacances travail pour les jeunes de moins de 30 ans voulant visiter le pays pendant toute une année, il existe autant de visas que de motifs de séjours !
Afin de répondre à la plupart des interrogations, voici les conditions nécessaires à l’obtention de trois visas très demandés à destination du Japon : le visa vacances-travail, le visa étudiant, et le visa "travail".
Pour plus d'informations relatives aux différents types de visas pour le Japon, nous vous conseillons de vous reporter à la page dédiée sur le site de l'Ambassade du Japon, rubrique "Travail et Long séjour".
Le visa vacances travail
Appelé également PVT (Permis Vacances Travail), le visa vacances travail permet aux jeunes français de séjourner au Japon pendant une durée maximale d'un an. L'objectif principal du voyage devra ici rester touristique, mais le détenteur du PVT aura néanmoins la possibilité de compléter ses finances en ayant le droit de travailler moins de 28 heures par semaine auJapon.
Attention cependant, toute activité n’est pas bonne à prendre ! Et les activités "portant atteintes aux bonnes mœurs" (selon les critères définis par l’immigration japonaise) ne sont pas autorisées avec ce type de visa. On retrouvera notamment dans cette catégorie les petits boulots en boite de nuit, les mi-temps dans les pachinko (les salles de jeux), ou encore les jobs d’appoint dans les bars où l’alcool coule à flot.
Idéal pour voyager à travers le pays tout en se faisant de l’argent de poche, le visa vacances travail est donc particulièrement demandé.C’est pourquoi, un quota maximum est fixé à 1500 participants chaque année, et des conditions particulières sont à remplir pour pouvoir en bénéficier.
Il faut ainsi être majeur et âgé de moins de 30ans à la date de dépôt du dossier, ne pas avoir bénéficié de ce type de visa auparavant pour le Japon (il n’est possible d’obtenir qu’une seule fois un visa vacances travail à destination d’un même pays), ne pas avoir de mineur à charge pendant la durée du séjour, disposer d’un vol retour enFrance, disposer d’un minimum de 3 100euros sur son compte bancaire (5 000 euros si non possession de vol retour au moment de la demande de visa),posséder un certificat médical justifiant sa bonne santé, et être en possession d’un passeport en cours de validité.
Une fois le PVT obtenu, il devra être utilisé dans l’année en cours et sera considéré comme "activé" dès la prochaine entrée sur le sol japonais.
Besoin d'éclaircissement sur le PVT ? Rendez-vous sur la page "Vacances travail" du site de l’Ambassade du Japon en France.
Le Visa étudiant
Si vous désirez partir en échange universitaire ou étudier la langue dans une école de japonais pendant plus de 3 mois, il vous faudra posséder un visa étudiant.
Ce dernier est demandé à l’immigration japonaise par les écoles ou les universités choisies par le bénéficiaire, et sera accordé si toutes les conditions nécessaires sont remplies. Ces dernières prennent généralement la forme d’un niveau de diplôme minimum(le baccalauréat pour les écoles, la licence ou le master pour les échanges universitaires), de l’acquittement des frais de scolarité (entre 6 000 et 15 000 euros selon le type d’écoles demandées), et d’une garantie extérieure (en général un parent). Dans certains cas, les futurs étudiants devront également fournir au préalable un "certificat d’éligibilité" (COE) pour faciliter la demande de visa par la suite, le COE étant un moyen pour l’immigration de vérifier à l’avance si le dossier du candidat est éligible à une demande de visa étudiant.
A noter enfin que comme pour le PVT, le visa étudiant permet d’effectuer un petit job d’appoint pour financer ses études.
Pour plus d’informations concernant le visa étudiant, nous vous invitons à consulter la page dédiée aux études au Japon de l’Ambassade du Japon, ou de vous renseigner directement auprès de l’école ou de l’université choisie.
Les différents types de visas "travail"
Que vous soyez muté(e) au Japon dans le cadre d’un contrat d’expatrié depuis la France ou que vous ayez trouvé un emploi sur place, le visa "travail" sera obligatoire si vous désirez exercer une activité rémunérée au Japon sur le long terme.
On parlera ici de visa "travail" puisqu’il permet de travailler à temps plein au Japon, mais sachez qu’il n’existe pas en réalité de "visa travail" à proprement parlé puisque chaque activité a encore une fois son propre visa. On retrouvera ainsi par exemple le visa artiste, le visa de recherche (pour les professeurs-chercheurs), le visa juriste, le visa lié aux métiers du religieux (prêtres, sœurs, etc.), le visa des services médicaux, ou encore le visa "spécialiste en humanités, ingénieur, et services internationaux" qui regroupe une grosse partie des métiers accessibles aux étrangers comme employé de bureau, traducteur, ou encore designer ou informaticien.
Ces derniers sont accordés pour une période de 1 an, 3 ans ou 5 ans, et peuvent se renouveler à l’infini tant que l’employé justifie d’un contrat de travail à temps plein pour un salaire mensuel supérieur à 200,000 yens (1,640 euros) et d’un diplôme de licence ou de 10 ans d’expérience professionnelle dans son domaine.
Pour plus d’informations concernant les différents types de visas "travail", nous vous conseillons de consulter le site officiel du Ministère des Affaires Étrangères Japonais à cette adresse (lien en anglais).
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