NHK 日本放送協会
Le mastodonte de l'audiovisuel japonais
LaNHK est le mastodonte de l'audiovisuel japonais. Seul groupe publicdu secteur sur l'archipel, il représente une référence médiatiquedepuis sa création en 1925 sur le modèle de la BBC, et contrôleplusieurs chaînes de télévisions et de stations de radio. Retoursur cet incontournable des médias japonais.
Ungroupe étendu
LaNHK entama ses activités dans les années 1920 avec une chaîne deradio calquée sur la BBC. Elle se mit aux activités télévisuellesà partir des années 1950, avec notamment sa première chaînelancée en 1953. De nos jours, la NHK représente au total 4 chaînesde télévision nationales (parmi lesquelles on retrouve la chaînegénéraliste NHK) ainsi qu'une chaîne TV internationale, alors que du côtéde la radio on compte 3 stations nationales et 1 internationale. Legroupe émet autant sur les chaînes hertziennes (2 des chaînes)qu'au niveau satellitaire (les 2 autres chaînes nationales) faisantdu groupe un concurrent pour l'ensemble du secteur.
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LaNHK, éducative et culturelle
LaNHK est un acteur majeur de différents secteurs de la productionaudiovisuelle. Si ses deux chaînes de télévision satellitesdiffusent des programmes sportifs ou de divertissement, les deuxchaînes hertziennes ont des activités qui participent de l'activitéculturelle du pays. La NHK General TV est connue non seulement pourson journal d'information de 19h (7 News) mais aussi pour sesprogrammes tels que "Professionals : shigoto no ryûgi" ("LesPros : leur style de travail") qui présente un secteurd'activité de la société à travers une personnalité. La chaîneproduit par ailleurs nombre de séries télévisées à base historique.
L'autre chaîne hertzienne, NHK Educational TV, est plus ou moins comparable à Arte. Elle diffuse des émissions éducatives et à visée culturelle sur de nombreux sujets.
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Uneindépendance ambivalente
LaNHK est formellement un acteur du service public indépendant, nebasant son financement que sur la redevance publique que chaque foyeréquipé d'un téléviseur pouvant recevoir les chaînes du groupedoit acquitter, pour un budget d'environ 5,5 milliards d'euros.Cependant, les 12 membres de la direction étant nommés par legouvernement, cette indépendance est fragile. Depuis plusieursannées, les hommes politiques ont pu être accusés de vouloirrompre cet équilibre à leur profit, notamment avec la nominationde proches du Premier ministre Abe à la direction. Une offensive quià l'avenir pourrait changer la perception des Japonais sur leurgroupe de médias.