Les particules grammaticales en japonais 日本語の助詞
Marqueurs de fonctions
La langue japonaise compte de nombreuses particules grammaticales. La plupart ont pour rôle d'indiquer la fonction du mot qui les précède, mais on trouve également des particules interrogatives et des particules finales.
La langue japonaise emploie des particules afin d'indiquer une fonction, une interrogation ou un point final dans une phrase.
Particules les plus courantes
Parmi les particules les plus courantes, on trouve wa, ga, wo, de, ni, no. Les deux premières particules sont assez difficile à différencier pour les apprenants. On les présente généralement ainsi : la particule wa indique le thème de la phrase et la particule ga, le sujet. Pour parler de soi, on utilise généralement le wa :
Watashi wa furansujin desu. Je suis Français(e).
Watashi wa 30 sai desu. J'ai 30 ans.
La particule wo suit le complément d'objet direct (COD) du verbe : mizu wo nomu (boire [nomu] de l'eau [mizu]). La particule de indique le lieu où se passe l'action. Pour les verbes d'état, on utilisera la particule ni : niwa ni iru, Être dans le jardin. La particule de peut aussi marquer le moyen : densha de iku, Y aller en train.
Enfin, la particule no est un marqueur de possession, sur le modèle suivant : possesseur + no + possession. Exemple avec watashi no ie, Ma maison.
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Ces particules sus-mentionnées n'ont pas pour uniques particularités celles que nous venons d'énoncer. Mais pour qui veut apprendre les bases du japonais, cela suffira amplement.
Notez que ces particules fonctionnent un peu comme les cas en latin ou en allemand. Elles servent, tout comme les cas, de marqueur qui indique la fonction d'un mot dans une phrase : sujet, COD, etc. Et à l'instar des cas, les particules japonaises se situent toujours après le mot qu'elles marquent.
Particules interrogatives
Transformer une phrase affirmative en phrase interrogative est tout ce qu'il y a de plus facile en japonais. Point de complications, point de "est-ce que" ou d'inversion sujet-verbe. Il vous suffira de prendre la phrase affirmative telle quelle et d'y ajouter une particule interrogative à la fin.
Voyons à présent un exemple :
Sensei wa hon wo yondeimasu. Le professeur lit un livre.
Sensei wa hon wo yondeimasu ka. Est-ce que le professeur lit un livre ?
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Le simple ajout de la particule ka a permis de transformer la première phrase en une question. Bien sûr, il faut parfois ajouter des pronoms interrogatifs tels que nani (quoi) ou dare (qui). Dans le langage oral, familier et féminin, on retrouve beaucoup l'utilisation de no comme particule interrogative finale.
Par exemple :
Nani-wo nomimasu-ka ? Que buvez-vous ?
Dare-ga furansu-jin desu-ka ? Qui est Français ?
Particules finales
Enfin, le japonais compte de nombreuses particules finales, plus ou moins usitées. En linguistique, on dit qu'elles relèvent de la modalité. C'est-à-dire qu'elles expriment l'attitude adoptée par le locuteur par rapport à son énoncé (ce qu'il dit).
Parmi ces particules, deux sont très connues et usitées : yo et ne. La première a une valeur emphatique, elle permet au locuteur d'appuyer ses propos, il est sûr de ce qu'il affirme. Par exemple, Tanaka-san wa Nagoya ni imasu yo pourrait se traduire par "Mais M. Tanaka est à Nagoya, enfin !"
La seconde particule, ne, est généralement utilisée pour rechercher l'approbation de l'interlocuteur. Le locuteur n'est alors pas sûr de ce qu'il affirme. Dans ce cas, on la traduit en général par "n'est-ce pas ?" : kyô wa atsui desu-ne, Il fait chaud aujourd'hui, n'est-ce pas?
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