L'ikigai, ou secret du bonheur japonais
Le secret du zen japonais
Quelle est votre raison d’être ? Une bien vaste question, mais qui, selon les Japonais, pourrait être la clé du bonheur et de l’épanouissement. Explications.
S’il est bien compliqué de trouver une traduction exacte au terme ikigai, on pourrait tout de même tenter de le traduire par “sens de la vie, ce qui vaut la peine de se lever”. Réunion des termes iki “vie” et gai “qui vaut la peine”. Et d’après les Japonais, nous possédons tous un voire plusieurs ikigai, même si nous n’en sommes pas toujours pleinement conscients.
Le concept d’ikigai est employé dès le XIIè siècle dans la littérature japonaise pour tracer les contours d’un certain art de vivre, avant de prendre sa signification actuelle dans les années 70. Le point nodal de l’ikigai ? L’archipel d’Okinawa, qui recense la plus grande concentration de centenaires au monde.
À lire : Le zen
Trouver L'équilibre
Mais alors, comment faire pour vivre heureux et longtemps ? Comment trouver ce petit supplément d’âme qui nous donne envie et qui vaille la peine que l’on se lève de notre lit ?
Chercher son ikigai c’est, pour résumer, trouver le juste équilibre entre ce qu’on aime faire, ce dont le monde à besoin, ce dans quoi on est bon et ce pour quoi on pourrait être payé. Pas simple, certes.
Une Philosophie De Vie
Dans leur ouvrage "Ikigai, le secret des Japonais pour une vie longue et heureuse", Hector Garcia et Francesco Miralles lient l’ikigai, cette passion qui nous meut, à d’autres clés de la philosophie japonaise. Rester actif, ne pas manger à satiété, s’entourer d’amis précieux, sourire, se connecter avec la nature ou encore remercier ses ancêtres, voilà autant de petits conseils qui permettraient de se reconnecter avec soi-même, les autres et son environnement. Et donc de vivre un peu plus vieux.
L’ikigai se situe donc entre le bien commun et l’auto-accomplissement. Mais il ne faut pas lier ikigai et réussite sociale ou ambition. L’ikigai peut être la passion d’un sujet, l’amour de certaines petites choses simples du quotidien, l’attention portée à un instant précis.
Trouver son ikigai, sa raison de se lever le matin, ne se trouve pas en un jour mais, comme le précisent les auteurs de l’ouvrage, c’est finalement le chemin de la quête qui est le plus riche, qui vous en apprendra le plus sur vous. Alors, bonne route.
Pour aller plus loin : Le chemin de la philosophie à Kyoto