La résidence de samouraï d'Aizu 会津武家屋敷

La sagesse du samouraï

En1860, le samouraï Saigo Tanomo devient conseiller supérieur auprès du 9è daimyô dudomaine d'Aizu, Matsudaira Katamori (1836-1893). Dans cette décenniede bouleversements politiques annonçant la fin du shogunat desTokugawa, Saigo Tanomo fait preuve d'une impressionnante sagesse et tente par tousles moyens de freiner l'implication politique de son clan dans lesfuturs troubles qu'ils pressent. À l'époque, son clan emmené parMatsudaira Katamori est en effet l'un des plus fidèles alliés dushogun si bien qu'en 1868, Saigo Tanomo est contraint de suivrel'action engagée aux côtés des soldats du bakufu. Tanomo défendla ville face aux forces impériales et assiste à la destructiond'une grande partie de celle-ci. Capturé sur l'île d'Hokkaido oùil continuait la bataille, il est emprisonné jusqu'en 1872. À partirde 1889, Tanomo s'engage dans une tout autre voie : celle d'enseignant d'arts martiaux. Il devient ensuite l'un des principaux prêtres dusanctuaire Tosho-gu à Nikko où il retrouve son ancien daimyô, nomméprêtre en chef des lieux. Il reviendra passer les dernières annéesde sa vie à Aizu où il rédige ses mémoires.

Les figures en cire, le mobilier et les objets de la vie quotidienne témoignent d'une vie empreinte de solennité. Prenez le temps de visiter chaque pièce et de contempler chaque élément architectural ; chacun étant digne d'intérêt : la grande porte de la résidence, le vestibule d'attente, les salons, les commodités et salles de bain, le salon de thé, la salle à manger, la cuisine, la salle d'armes, un terrain de tir à l'arc ainsi que les parties de la maison réservées aux serviteurs.

Vestiges d'une époque

Dans l’enceinte de la vaste résidence reconstruite à l'identique, d'autres édifices historiques participent à l'ambiance féodale que l'on perçoit encore à Aizu : un pavillon de thé au toit de chaume, un moulin et un ancien bureau d'huissier désigné bien culturel important de la préfecture. L'ancien entrepôt d'armes est transformé en musée où des expositions régulières mettent en lumière l'histoire de la ville et la fin du shogunat. Si une petite faim se fait sentir, vous trouverez de quoi vous rassasier à la boutique qui offre un large choix de gâteaux, de confiserie et de produits artisanaux. Le restaurant quant à lui propose une succulente cuisine locale. Enfin, au studio culturel, vous pourrez expérimenter diverses techniques de peintures traditionnelles ou bien encore vous faire tirer le portrait en costume traditionnel. Et hop, c'est dans la boîte !

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