Écotourisme à Shunran no sato 春蘭の里
La vie à la campagne
La péninsule de Noto estcélèbre pour la beauté de ses côtes escarpées et de ses paysages ruraux. Depuisquelques années, elle s’est ouverte à l’écotourisme.
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Rizières en terrasse sur la côte de Noto
POHAN CHEN
La péninsule de Noto estcélèbre pour la beauté de ses côtes escarpées et de ses paysages ruraux. Depuisquelques années, afin de préserver ses campagnes, elle s’est ouverte àl’écotourisme.
Le bonheur est dans le pré
Dans la préfecture d’Ishikawa, les villages des régions de Miyaji etSakeo participant à ce projet ont été regroupéssous le nom de Shunran-no-Sato et une trentaine de fermestraditionnelles ont ouvert leurs portes aux touristes pour leur proposer desexpériences uniques. Dans ces villages, il ne s’agit pas seulement de dormirchez l’habitant mais de partager ses activités ou apprendre à fabriquer desobjets artisanaux.
Dans un décorbucolique, on peut faire du camping ou dormir à la ferme –il s’agit parfois debâtiments traditionnels de plus d’une centaine d’années- et, entre autres,selon les exploitations et les saisons, s’essayer au repiquage du riz, aller àla cueillette aux champignons (à l’automne, les fameux et très onéreuxchampignons matsutake attirent lesgourmands), récolter des légumes, aller pêcher dans les rivières, couper desarbres ou encore fabriquer des produits artisanaux avec desmatériaux locaux tels que le bambou.
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L’hospitalité des habitants, les repas faits maison avec des produits locaux -parfois récoltés et cuisinés soi-même- lespromenades en forêt et la vie au grand air procurent une expérience enrichissantetrès prisée non seulement par les visiteurs étrangers mais aussi par les jeunescitadins japonais.
Pour lasurvie des campagnes
Shunran no Sato fait partie d’un vasteprogramme national visant à faire revivre les campagnes grâce au tourisme. À lacampagne, on parle de satoyama etde sato umi sur les côtes. Il s’agitde proposer aux touristes –japonais et étrangers- de découvrir le style de viedes habitants et surtout, d’y participer. Ainsi, non seulement l’accueil devisiteurs permet d’augmenter les revenus des ruraux, mais ils peuvent parfoisêtre une source de main-d’oeuvre très précieuse dans des villages désertés parles jeunes générations.
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À Shunran no Sato, par exemple, l’âge moyen des habitants estde 62 ans. La présence de voyageurs plus jeunes qui viennent participer auxtravaux des champs est un véritable plus pour ces séniors. Le côté humain estégalement très important. Accueillir des touristes chez soi fait -unique à Shunran no Sato, la plupart des ménages font minshuku (chambres d’hôtes)- permet de combler le vide laissé parles enfants partis travailler à la ville. Une forme de tourisme utile et intelligent qui fait le bonheur des deux partis.
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La côte de Noto près de Rokkosaki
Yukihito Ikoma
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