Le Japon industriel entre à l'UNESCO 明治時代
Japon de fer et d'acier
Depuis 2015, le Japon se distingue par pas moins de 23 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO sous le nom de « sitesindustriels de l’époque Meiji ». 23 sites éparpillés au Japon etgénéralement peu connus.
Ce que l’UNESCO a choisi de protéger sont les traces despremiers efforts du Japon pour s’industrialiser au début de l’époque Meiji (1868 - 1912) etainsi le premier exemple réussi de modernisation d’un pays non occidental.
Ces sites industriels ont en commun d’avoir été à la pointe du progrèsen leur temps, portés par des visionnaires japonais et des ingénieurs étrangers.Ils sont extrêmement divers et variés. On trouve ainsi les fourneaux àréverbères de Nirayama (péninsule d’Izu) qui servirent à produire les premierscanons japonais, les premiers chantiers navals modernes à Nagasaki, Misumi etEbisugahana ou encore les mines de charbon de houille de Hashiro, Miike etsurtout la célèbre île-mine abandonnée de Gunkanjima.
La liste compte aussi des sites liés aux tourments de larestauration Meiji comme le château d’Hagi ou le fief de Chôshû combattit lesshoguns, l’académie Shokasonjuku qui forma les jeunes samouraïs à la modernité occidentaleou bien la maison du marchand britannique Glover, très célèbre à Nagasaki.
Ce sont en fait les souvenirs d’une époque de grandschangements et d’efforts qui sont ainsi protégés. Une époque qui fait encoreaujourd’hui la fierté des Japonais.